Chers amis,

Avec le Covid-19, nous assistons en direct au branle-bas de combat du monde de la recherche. Tout se fait de manière très concentrée et rapide, d’où une impression de confusion.

Mon impression personnelle est d’assister au Top 50 des traitements à la mode : l’hydroxychloroquine était tout en en haut il y a deux semaines, puis elle a été déboulonnée par la quercétine, qui elle-même a été éclipsée depuis deux jours par l’artémisia…

…ça n’arrête pas !

Je vais essayer de vous aider à y voir plus clair.

Les trois stratégies de traitements contre le Covid-19

Il y a actuellement trois axes de recherche d’un traitement :

  • comment empêcher le virus de se répliquer dans l’organisme, pour ralentir et stopper l’infection ;
  • comment réduire l’inflammation spectaculaire et potentiellement mortelle qu’il provoque chez les cas les plus graves (la « tempête de cytokines ») ;
  • comment doter l’organisme d’anticorps qui l’immunisent contre ce coronavirus – c’est la recherche vaccinale.

Les deux premiers axes concernent des traitements administrables rapidement s’ils ont apporté la preuve de leur efficacité.

C’était tout l’enjeu de l’hydroxychloroquine ces dernières semaines, sur lequel je vais revenir.

Le troisième axe, celui des vaccins, est une recherche de long terme, car un vaccin ne pourra n’être disponible que dans plusieurs mois (au mieux).

1.   L’hydroxychloroquine, un potentiel surveillé de près

Pourquoi n’entendez-vous plus (trop) parler de l’hydroxychloroquine ? Parce qu’il est inefficace ? Parce que ses effets secondaires sont décidément pires que le Covid-19 ?

Non. Parce que son potentiel reste à confirmer et affiner.

Outre les travaux du Pr Raoult, l’hydroxychloroquine fait l’objet depuis le 1er avril d’une étude baptisée HYCOVID et lancée par le CHU d’Angers, en collaboration avec 36 autres hôpitaux français.

Cette étude, c’est tout simplement un essai randomisé en double aveugle (le fameux étalon-or de la recherche scientifique dont je vous parlais dans une précédente lettre), mené sur 1 300 patients.

Les premiers résultats devraient être connus aux alentours de la mi-mai.

Par ailleurs, le fameux essai Discovery lancé par l’INSERM en France et mené sur 3 200 patients européens (dont 800 en France) afin de tester différents antiviraux, intègre également l’hydroxychloroquine, avec pour particularité que la molécule est testée aux côtés d’autres molécules, et à des stades très divers de la maladie[1].

2.   Les cousins de la chloroquine

Mais l’hydroxychloroquine n’est que la partie émergée du gigantesque iceberg des médicaments et molécules existant déjà.

Et dont l’effet sur le Covid-19 est actuellement testé.

Ces médicaments sont, pour la plupart des anti-paludéens ou des molécules employées contre le sida ou Ebola[2], parmi lesquels :

  • le lopinavir et le ritonavir, employés pour inhiber la réplication du HIV ;
  • le remdesivir, employé contre Ebola.

Ce dernier semble sortir son épingle du jeu, d’après Francesco de Rubertis, patron d’une société d’investissement dans les biotechnologies, interviewé la semaine dernière par Le Temps[3] :

« Pour le moment, une douzaine de ces antiviraux (indiqués pour d’autres virus proches du coronavirus) ont montré qu’ils tuaient le coronavirus en laboratoire. Parmi les plus prometteurs figure un antiviral de Gilead, le remdesivir, initialement conçu contre le virus Ebola. »

Le remdesivir sera donc sans doute l’objet de la prochaine foire d’empoigne du type chloroquine…

3.   Des cellules de cordon ombilical ?

Un autre traitement est actuellement testé en hôpital mais appliqué aux cas les plus graves.

À l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, un essai randomisé en double aveugle mené sur 60 patients teste l’effet d’injections de cellules du cordon ombilical sur des malades sous assistance respiratoire[4].

Cet essai « consiste en trois administrations intraveineuses de cellules stromales mésenchymateuses de cordon ombilical, répétées toutes les 48 heures, avec comme critère principal de jugement l’évolution des paramètres respiratoires et de l’état clinique des patients ».

Ces cellules dites « souches » ont des propriétés anti-inflammatoires et immunitaires très bien documentées, et sont déjà utilisées dans le cadre de traitements de maladies auto-immunes et d’insuffisance cardiaque, avec une très bonne réponse des patients.

Le seul problème, si ce traitement s’avère efficace, c’est qu’il sera coûteux et compliqué à généraliser dans les hôpitaux.

J’en viens maintenant aux pistes de traitements naturels.

4.   L’artémisia : le retour d’une valeur sûre… méprisée par les autorités françaises

La plupart des naturopathes et phytothérapeutes compétents le savent : c’est du côté des plantes que se trouvent sans doute les traitements les plus efficaces.

Et d’une plante en particulier : l’Artemisia annua.

Avec l’artémisia, on est dans le même registre de la chloroquine : il s’agit d’un remède employé de longue date contre le paludisme.

Mais contrairement à cette même chloroquine, l’artémisia ne provoque pas d’effets secondaires problématiques !

Anne Portier vous parlait déjà de l’artémisia dans l’interview que j’ai faite avec elle au tout début du confinement.

Problème : la plante est interdite en France

Vous avez bien lu : l’artémisia, comme tant d’autres remèdes à base de plantes, fait les frais de la guerre que mène le lobby de l’industrie pharmaceutique aux remèdes traditionnels dans notre pays.

Elle est pourtant légale en Belgique et en Suisse voisines !

En Chine, l’Artemisia annua est utilisée de longue date en médecine traditionnelle.

C’est même la découverte de l’efficacité de l’artémisine (son principe actif) contre le paludisme qui a valu à Youyou Tu le prix Nobel de médecine en 2015[5].

Ce n’est donc pas une nouveauté.

Mais… comme toute substance naturelle, elle n’est pas brevetable, et est donc discréditée par le lobby pharmaceutique. C’est scandaleux et tristement banal.

Le président de Madagascar, Andry Rajoelina, a validé pour son pays l’emploi du Covid-Organics, un remède à base d’Artemisia annua et d’autres plantes médicinales[6].

Ce remède a été élaboré par l’Institut malgache des recherches appliquées, de bonne réputation.

Eh bien partout dans les médias français, je n’ai vu que condescendance et mépris (les Malgaches sont probablement des êtres inférieurs !) envers le président malgache, alors qu’on a affaire à un remède issu de la pharmacopée traditionnelle. 

On parle ici d’une substance :

  • dont l’efficacité a été récompensée par un prix Nobel ;
  • qui est dépourvue d’effets secondaires ;
  • mais qui est inaccessible aux patients français pour cause d’interdiction légale.

Heureusement, tout proche de chez nous, d’autres pays moins à la solde de l’industrie pharmaceutique ont lancé des études pour mesurer l’efficacité de l’Artemisia annua.

Cela se passe en Suisse, ainsi qu’en Allemagne, au sein du très prestigieux Institut Max-Planck[7]. 

5.   La quercétine, l’anti-viral à double détente

La quercétine est un flavonoïde que l’on trouve dans les fruits et légumes, et dont l’action antivirale est bien connue, notamment contre :

  • la grippe saisonnière[8] ;
  • le virus Zika[9] ;
  • le virus de la dengue[10].

Je vous invite à regarder une vidéo (lien en source[11]) du chercheur québecois Michel Chrétien, qui évoque les découvertes qu’il a effectuées depuis quinze ans sur les effets de la quercétine contre la malaria et Ebola, et qui l’ont conduit à lancer des essais cliniques en Chine.

Il y a un mois, la quercétine a fait la preuve de son potentiel inhibiteur du Covid-19 dans une étude indonésienne[12] : en clair, elle brouille la réplication du virus.

Mais ce qui me paraît encore plus intéressant avec la quercétine, ce sont ses bienfaits anti-coagulants.

Je vous avais écrit il y a trois semaines que le Covid-19 se révélait être aussi une maladie du sang.

On trouve en effet dans le plasma sanguin des patients les plus sévèrement atteints de ce coronavirus des taux anormalement hauts de D-dimères, un marqueur prédictif de maladies comme la phlébite, l’embolie pulmonaire ou la thrombose veineuse, et provoquées par un excès de coagulation du sang.

Or, la quercétine, outre son action anti-virale, est également employée comme anti-coagulant, notamment pour prévenir les risques d’AVC[13].

Anti-viral démontré + anticoagulant : la quercétine a donc le potentiel pour être en tête des traitements contre le Covid-19.

L’avantage de la quercétine, c’est sa disponibilité.

La quercétine se trouve en effet sous forme de gélules, mais évidemment aussi à l’état naturel dans l’alimentation, tout particulièrement dans la tomate, les poivrons, le raisin et les fruits rouges (myrtilles et cassis), ainsi que le vin rouge. Les câpres et les oignons rouges sont particulièrement riches en quercétine.

Il est impératif de choisir ces aliments de qualité biologique : la quercétine fait partie de ces substances de défense sécrétées naturellement par les végétaux.

Les fruits et légumes arrosés de pesticides (qui sont des défenses chimiques) sont donc appauvris.

6.   116 vaccins en cours de préparation !

Un vaccin contre le Covid-19, vous le savez, est l’horizon ultime des principaux gouvernements… mais surtout des laboratoires pharmaceutiques !

À l’heure où je vous écris, pas moins de 116 projets de vaccins sont en développement[14].

Les grands laboratoires français, Sanofi et l’Institut Pasteur, font évidemment partie des concurrents de la course.

Il est très probable que c’est de l’un de ces gros laboratoires que viendra le vaccin, puisqu’ils disposent des moyens les plus importants à mobiliser.

Le défi que représente un « vaccin anti-Covid 19 », c’est que contrairement à celui de la grippe saisonnière par exemple, il n’existe pas de « base » sur laquelle travailler. Pour la grippe, le vaccin est ajusté chaque année à une ou plusieurs souches sur lesquelles les laboratoires parient : pour le Covid-19 c’est cette base elle-même qui est à inventer.

Une fois cette base élaborée – et surtout une fois que son efficacité aura été jugée satisfaisante – d’autres vaccins pourront éventuellement voir le jour, afin de cibler des souches mutantes du Covid-19.

Car je vous l’ai écrit à plusieurs reprises, il est probable que, le temps qu’un vaccin émerge, le coronavirus aura déjà muté de façon significative, rendant ce vaccin en partie obsolète. C’est tout le défi de la course contre la montre dans laquelle sont lancés ces laboratoires.

Les essais de vaccins se déroulent sur trois phases et sont traditionnellement longs. Il ne s’agit pas seulement de valider l’efficacité du vaccin contre l’agent pathogène : il faut aussi s’assurer qu’il ne rend pas malades les personnes vaccinées !

Il est question de réduire la durée de ces phases pour sortir un vaccin plus tôt.

À mon avis cela rend cette course au vaccin d’autant plus aventureuse.

J’aimerais terminer par un moyen de prévention à la fois simple et efficace, qui est en train d’émerger.

7.   Le cuivre : est-ce dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleurs remèdes ?

Si un jour vous vous rendez à Villedieu-les-Poêles, en Normandie, vous pourrez visiter l’une des plus anciennes et prestigieuses fabriques artisanales de chaudronnerie : l’atelier du cuivre.

Cet atelier fournit en batteries de casseroles les plus grands restaurants français, de « La Mère Poulard » du Mont-Saint-Michel, à la « Tour d’argent » de Paris.

J’utilise moi-même une poêle fabriquée à la main, que j’ai achetée directement là-bas.

Mais pourquoi diable vous parler de cela ?

Parce que le cuivre est un métal connu de très longue date pour ses vertus antiseptiques et purificatrices.

Sa structure chimique a en effet des propriétés autonettoyantes permettant de tuer les microorganismes (virus, bactéries, champignons) qui touchent sa surface.

C’est pourquoi la plupart des canalisations d’eau sont en cuivre, par exemple.

Ces vertus se sont révélées valides face au Covid-19 : le virus peut survivre plusieurs jours sur du plastique ou du fer[15] mais il ne résisterait que quatre heures sur du cuivre[16].

L’emploi du cuivre pourrait donc limiter la contagion : dans la Marne, des poignées de porte en cuivre ont déjà été installées pour réduire le risque de transmission du virus sur ces surfaces[17].

Le Chili, premier producteur mondial de cuivre, a utilisé la même méthode dans ses hôpitaux, avec une réduction du risque de transmission du virus qui serait de 40 %.

Au Chili toujours, ainsi qu’au Japon, des masques et des gants de protection contenant des nanoparticules de cuivre sont apparus[18].

En attendant, je vous rappelle que vous pouvez consulter ici les conseils de Jean-Paul Curtay pour vous constituer efficacement votre bouclier immunitaire, fait de bonne nutrition et de vitamines spécifiques.

Portez-vous bien,

Rodolphe


[1] INSERM, « Covid-19 : démarrage de l’essau Clinique Discovery », le 24 mars 2020 sur inserm.fr, consulté le 22 avril 2020 et disponible ici : https://www.inserm.fr/actualites-et-evenements/actualites/covid-19-demarrage-essai-clinique-discovery

[2] SMITH Tim et al., « Covid-19 Drug Therapy », mars 2020 sur Elsevier.com, consulté le 23 avril 2020 et disponible ici : https://www.elsevier.com/__data/assets/pdf_file/0007/988648/COVID-19-Drug-Therapy_Mar-2020.pdf

[3] RUCHE Sébastien, « Francesco Rubertis : « un medicament contre le Covid-19 pourrait être disponible fin 2020 » », le 13 avril 2020 sur letemps.ch, consulté le 22 avril 2020 et disponible ici : https://www.letemps.ch/economie/francesco-rubertis-un-medicament-contre-covid19-pourrait-disponible-fin-2020

[4] Communiqué de presse sur Assistance Publique Hôpitaux de Paris (ASHP), « Covid-19: l’AP-HP lance l’essai Stroma-Cov2 pour traiter des  patients intubés-ventilés présentant un syndrome respiratoire aigu sévère dû au virus », le 2 avril 2020, consulté le 22 avril 2020 et disponible ici : https://www.aphp.fr/contenu/covid-19-lap-hp-lance-lessai-stroma-cov2-pour-traiter-des-patients-intubes-ventiles

[5] LOUME Lise, « Prix Nobel de médecine 2015 : le fabuleux destin de Youyou Tu », mis à jour en septembre 2016 sur sciencesetavenir.fr, consulté le 22 avril 2020 et disponible ici : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/prix-nobel-de-medecine-le-fabuleux-destin-de-youyou-tu_29518

[6] Le Point Afrique, « Covid-19 : leCovid-Organics, ce remède que Madagascar a validé », le 20 avril 2020 sur lepoint.fr, consulté le 22 avril 2020 et disponible ici : https://www.lepoint.fr/afrique/covid-19-le-covid-organics-ce-remede-que-madagascar-a-valide-20-04-2020-2372132_3826.php?fbclid=IwAR2hOISCYIhOWNMUdATH9Mf_VMCU__xcx9fkLGRkTWBciNvWKENJ_ivsufQ

[7] Max-Planck -Gesellschaft, « Artemisia annua to be tested against Covid-19 », le 8 avril 2020 sur mpg.de, consulté le 22 avril 2020 et disponible ici : https://www.mpg.de/14663263/artemisia-annua-to-be-tested-against-covid-19

[8]  THAPA M et al., « Synthesis and antiviral activity of substituted quercetines », janvier 2012, Bioorganic and Medicinal chemistry letters, 22(1):353-6, disponible ici : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22115591

[9] WONG et al., « Antiviral activity of quercetin-3-β-O-D-glucoside against Zika virus infection. », Virol Sin. 2017 

[10] JASSO-MIRANDA C. et al., « Antiviral and immunomodulatory effects of polyphenols on macrophages infected with dengue virus serotypes 2 and 3 enhanced or not with antibodies », juillet 2019 dans Infection Drug Resistance, disponible sur ce lien :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6611719/

[11] Radio-Canada, « Coronavirus : la quercétine testée en Chine », sur ici.radio-canada.ca, consulté le 22 avril 2020 et disponible sur ce lien :  https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-8234053/coronavirus-quercetine-testee-en-chine

[12] KHAERUNNISA S.; Kurniawan, H.; Awaluddin, R.; Suhartati, S.; Soetjipto, S. « Potential Inhibitor of COVID-19 Main Protease (Mpro) From Several Medicinal Plant Compounds by Molecular Docking Study », Preprints 2020, 2020030226 (doi: 10.20944/preprints202003.0226.v1). disponible ici : https://www.preprints.org/manuscript/202003.0226/v1

[13] KNEKT P.et al., « Flavonoid intake and risk  of chronic diseases », septembre 2020, American Journal of clinical nutrition, 76(3):560-8., disponible ici : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12198000?dopt=AbstractPlus

[14] « Covid-19 vaccine development pipeline », mis à jour le 20 avril 2020 sur vac-lshtm.shinyapps.io, consulté le 22 avril 2020 et disponible ici : https://vac-lshtm.shinyapps.io/ncov_vaccine_landscape/

[15] Relaxnews, « Le Covid-19 pourrait survivre pendant deux ou trois jours sur le plastique », le 23 mars 2020 sur ladepeche.fr, consulté le 22 mars 2020 et disponible ici : https://www.ladepeche.fr/2020/03/23/le-covid-19-pourrait-survivre-pendant-deux-ou-trois-jours-sur-le-plastique-avancent-des-scientifiques,8814977.php

[16] Le Progrés, « le cuivre, ennemi mortel du Covid-19 », mis à jour le 17 avril 2020 sur leprogres.fr, consulté le 22 avril 2020 et disponible ici : https://www.leprogres.fr/sante/2020/04/16/le-cuivre-ennemi-mortel-du-covid-19

[17] L’Union, « Les poignées en cuivre expérimentées dans la Marne sont un moyen supplémentaire de se protéger du virus », le 24 mars 2020 sur lunion.fr, consulté le 22 avril 2020 et disponible ici : https://www.lunion.fr/id141292/article/2020-03-24/les-poignees-en-cuivre-experimentees-dans-la-marne-sont-un-moyen-supplementaire

[18] BALU Matthieu, « Pourquoi le cuivre est le pire ennemi du coronavirus en plein air », le 15 avril 2020 sur huffingtonpost.fr, consulté le 22 avril 2020 et disponible ici : https://www.huffingtonpost.fr/entry/pourquoi-le-cuivre-est-le-pire-ennemi-du-coronavirus-en-plein-air_fr_5e96c5c0c5b6ac7eb262b677