Chers amis,

Cela paraît entendu : le fluor, ou fluorure de sodium, serait votre grand allié contre les caries.

Les grands défenseurs du fluor oublient malheureusement ses méfaits sur la santé, bien avérés. Je vais vous expliquer pourquoi, si vous voyez la mention « fluor » apparaître sur un tube de dentifrice, vous ne devriez surtout pas l’acheter.

L’arrivée du fluor pour les dents, dans les années 1950, coïncide avec l’industrialisation à grande vitesse de l’alimentation, mais aussi la conquête rapide de produits hyper sucrés comme le Coca-Cola… dont l’abus provoque des caries et attaque l’émail des dents.

Le fluor est alors considéré comme un remède efficace aux caries et à la formation de plaque dentaire. Le mécanisme est prouvé in vitro (c’est-à-dire en laboratoire) et le fluor est introduit dans les dentifrices, et même dans le circuit de distribution d’eau de certains pays.

Le CV meurtrier du fluor

Or des études récentes ont établi que l’effet protecteur du fluor contre les caries a été surévalué[1]… voire qu’une exposition répétée au fluor est problématique.

Je dirais que se brosser les dents au fluor revient à envoyer en permanence des canadairs sur une forêt… dont on entretient le feu en parallèle !

Le fluor est un gaz jaune pâle, corrosif, découvert par le pharmacien français Henri Moissan à la fin du XIXe siècle. Son odeur pique et irrite. Il est hautement réactif, instable… et il est considéré comme aussi toxique que l’arsenic, le mercure ou le plomb.

Ce n’est pas pour rien qu’on en trouve dans les raticides, insecticides, produits anesthésiants, médicaments hypnotiques et psychotropes comme le Prozac[2], et dans des gaz neurotoxiques comme le sarin[3].

Le principal problème reste les effets secondaires du fluor.

Le fluor des dentifrices, étranger au corps humain

Les défenseurs du fluor promeuvent son image d’« oligo-élément naturel ».

Mais le fluor des dentifrices est un fluor synthétique, que votre corps ne produit pas et ne reconnaît pas.

Voici certaines conséquences fâcheuses de sa consommation. Si cela ne vous est pas arrivé, à vous, sachez que des milliers de personnes sont affectées.

La première, la plus connue, est la fluorose dentaire : elle se caractérise par l’apparition de zones opaques blanches sur les dents puis – si rien n’est fait – le creusage de cavités dans la dent, et des taches brunes. C’est sans grande gravité mais c’est très laid.

Plus grave est la fluorose osseuse.

Son principe est assez simple : le fluor prend la place du calcium dans l’os !

Or les os qui s’enrichissent en fluor perdent leur structure minérale, entraînant de l’ostéoporose[4] mais aussi des maladies de malformation osseuse, comme les jambes arquées (genu valgum)[5].

La fluoration de l’eau, une « folie criminelle »

Laissez-moi vous raconter comment le fluor en excès est également (c’est moins connu) associé au développement de troubles psychiatriques.

Sous prétexte qu’ajouter du fluor dans l’eau pourrait prévenir la formation de caries, une campagne de supplémentation des eaux potables au fluor, dans certains pays, États-Unis, Canada et Australie en tête, a eu lieu à partir des années 1970.

Dans les pays concernés, la « fluoration » de l’eau fait toujours l’objet de très vives polémiques.

Le premier gouvernement au monde à avoir expérimenté cette technique n’est nul autre que… l’Allemagne nazie.

Un chimiste américain, Charles E. Perkins, travaillait sur la toxicité du fluor. Voici ce qu’il déclarait en 1954 à une commission d’enquête sur la sécurité nutritionnelle de son pays :

« La première expérience de l’eau potable fluorée sur terre a été trouvée dans les camps de concentration et les prisons nazies de l’Allemagne du 3e Reich. La Gestapo se préoccupait peu de l’effet bénéfique supposé du fluor sur les dents des enfants. Leur intérêt pour l’eau fluorée était de stériliser les humains et forcer les personnes, dans leurs camps de concentration, à la soumission docile par une médication de masse. (…)

            « Des doses répétées de quantités infinitésimales de fluor suffisent à réduire à terme la volonté d’un individu de résister à une domination, par empoisonnement et narcose d’un certain secteur du cerveau, le rendant de ce fait docile à la volonté de ceux qui souhaitent le contrôler. (…)[6] »

(C’est moi qui ai mis les passages de ce témoignage effarant en gras et souligné.)

Le Dr E.H. Bronner, chimiste et neveu d’Albert Einstein, écrivait à la même époque :

« Basé sur mes années d’expérience pratique dans la nourriture biologique et le domaine du produit chimique, je lance cet avertissement : la fluoration de l’eau potable est une folie criminelle, et un suicide mental sûr. Même en petite quantité, le fluorure de sodium est un poison mortel auquel aucun antidote efficace n’a été trouvé[7]. »

Depuis, des liens statistiques très clairs ont été trouvés entre le niveau d’exposition au fluor et :

  • l’hypothyroïdie[8] ;
  • le trouble de déficit de l’attention chez l’enfant (TDAH)[9] ;
  • la baisse de QI[10].

Pas plus tard que le mois dernier, des chercheurs ont démontré que l’exposition au fluor affectait les fonctions rénale et hépatique (le bon fonctionnement du foie) chez les adolescents[11].

Des dents sans carie… et des cerveaux en danger

Dieu merci, la fluoration de l’eau n’est pas d’actualité en France, elle a été refusée par l’Assemblée nationale en 1985.

Mais la persistance du fluor dans les dentifrices est une absurdité dangereuse.

Sous prétexte de protéger les dents, on laisse un composé neurotoxique rentrer dans nos bouches deux à trois fois par jour !

Vous allez me dire : « oui, mais le fluor du dentifrice, on ne l’avale pas ! ».

Vous peut-être. Mais vos enfants ? Vos petits-enfants ? Quiconque a vu des enfants se brosser les dents sait qu’ils sont longs à apprendre à cracher correctement. Ils avalent donc du fluor. Deux à trois fois par jour…

L’imprudence de l’UFSBD (Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire) qui continue de promouvoir le fluor dans les dentifrices est, je trouve, choquante.

S’il n’y avait que le fluor…

Je précise qu’il y a, dans beaucoup de dentifrices, d’autres composés pas plus recommandables que le fluor. Des édulcorants, des arômes artificiels, et…

  • un détergent industriel pour faire mousser la pâte, le laurylsulfate de sodium ;
  • le dioxyde de titane E171, qui rend les dents blanches… et favorise très probablement le cancer[12] ;
  • un antibactérien, le triclosan, soupçonné d’être un perturbateur endocrinien et de favoriser l’inflammation et le cancer du côlon[13].

Alors, on arrête de se laver les dents au dentifrice ?

La solution peut paraître simple : arrêter de se laver les dents au dentifrice… ou de se laver les dents tout court.

Figurez-vous que j’ai connu un poète d’origine yougoslave qui annonçait fièrement ne plus se laver les dents depuis quarante ans. Sa dentition était parfaite. Son haleine un peu moins…

Comment faisaient nos aïeux avant l’invention du dentifrice au début du XXe siècle ? Avaient-ils tous les dents pourries ?…

Eh bien non. Car se brosser les dents est beaucoup plus important que le dentifrice ! Autrement dit, se brosser les dents sans dentifrice est aussi protecteur qu’avec !

L’effet de protection de la plaque dentaire est strictement identique, selon une étude néerlandaise[14].

Je vous avoue que, pour ma part, j’ai du mal à me passer de dentifrice.

Et donc je n’ai plus que deux solutions :

1-    Fabriquer son propre dentifrice

Ça n’est pas si compliqué de fabriquer son dentifrice. Ma collègue Louise, qui édite le magazine Le Bon Choix Santé, fabrique son propre dentifrice à base d’argile blanche, d’huile de coco et d’huile essentielle de menthe poivrée.

Elle suit la recette incluse dans la vidéo YouTube dont vous trouverez l’adresse ci-dessous[15].

Voici ce que dit Louise de ce « dentifrice maison » :

« Le mélange « sèche » assez vite en bouche, contrairement à du dentifrice en tube, mais sinon, ça fait le même office qu’un dentifrice bio. L’huile de coco et la menthe poivrée font office de désinfectants donc il n’y a pas de problèmes d’haleine particuliers comparé à l’utilisation d’un dentifrice « normal ». J’en suis donc assez contente. La seule chose contraignante, c’est qu’il faut se rappeler de le faire ! »

2-    Trouver un dentifrice « propre »

Dans les supermarchés, vous ne trouverez aucun dentifrice « propre », sans fluor ni composants toxiques, etc. Il faut donc vous rendre en parapharmacie ou en magasin bio.

Il existe plusieurs dentifrices dont l’on peut dire qu’ils ne sont pas nocifs : Logodent, Cattier, Melvita, Weleda…

Je ne vais pas faire le comparatif ici, ce sera peut-être l’objet d’un futur dossier (n’hésitez pas à me dire en commentaire si ça vous intéresse).

Je ne vais vous en donner qu’un seul : le mien. Je l’utilise depuis que je l’ai découvert lors d’un voyage au Népal.

C’est un dentifrice ayurvédique nommé Meswak, et réalisé à partir d’un arbuste qui porte le même nom, qui signifie… « arbre à brosse à dents » : on se servait de ses brindilles pour se brosser les dents !

Il est, donc, dépourvu de fluor, de paraben, de colorant, de parfum de synthèse, etc. – mais est en revanche riche en meswak, dont plusieurs études ont reconnu les bienfaits sur la plaque dentaire[16].

Un dernier mot : que vous le fabriquiez vous-même ou que vous l’achetiez, votre dentifrice « propre » ne moussera pas !

Mais c’est tout à fait normal… et bon signe.

N’hésitez pas à m’écrire pour quelle solution vous optez, ou avez déjà depuis longtemps choisie pour vos dents !

Portez-vous bien,

Rodolphe Bacquet


[1] « Le fluor inefficace pour la santé dentaire des enfants », LaNutrition.fr, 20 décembre 2011, consulté en août 2019, disponible sur https://www.lanutrition.fr/les-news/le-fluor-inefficace-pour-la-sante-dentaire-des-enfants

[2] Labouret P., « Le fluor inefficace pour la santé dentaire des enfants », 2002, consulté en août 2019, disponible sur https://www.additifs-alimentaires.net/doc/additifs_caches/fluorami.pdf

[3] Tristement célèbre pour l’attentat du métro de Tokyo, en 1995.

[4] Everett (E. T.), « Fluoride’s Effects on the Formation of Teeth and Bones, and the Influence of Genetics », Journal of Dental Research, mai 2011, vol. 90, no 5, pp. 552-560, consulté en août 2019, disponible sur https://dx.doi.org/10.1177%2F0022034510384626

[5] Krishnamachari (K. A. V. R.), « Studies in Endemic Genu Valgum — A Manifestation of Fluoride Toxicity in India », Nutritional Biochemistry and Pathology, pp. 245-250, consulté en août 2019, disponible sur https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-1-4757-1349-7_29

[6] Labouret P., « Le fluor inefficace pour la santé dentaire des enfants », 2002, consulté en août 2019, disponible sur https://www.additifs-alimentaires.net/doc/additifs_caches/fluorami.pdf

[7] Ibid.

[8] « L’eau fluorée est nocive, selon une étude »,La Presse, 24 février 2015, consulté en août 2019, disponible sur https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201502/23/01-4846820-leau-fluoree-est-nocive-selon-une-etude.php

[9] Malin (A. J.) et Till (C.), (2015) « Exposure to fluoridated water and attention deficit hyperactivity disorder prevalence among children and adolescents in the United States: an ecological association », Environmental Health, 27 février 2015, vol. 14, no 17, consulté en août 2019, disponible sur https://doi.org/10.1186/s12940-015-0003-1

[10] Ding (Y.) et al., « The relation between low levels of urine fluoride on children’s intelligence, dental fluorosis in endemic fluorosis areas in Hulunbuir, Inner Mongolia, China », Journal of Hazardous Materials, 28 février 2011, vol. 186, no 2-3, pp. 1942–6, consulté en août 2019, disponible sur https://doi.org/10.1016/j.jhazmat.2010.12.097

[11] Malin (A. J.) et al., « Fluoride exposure and kidney and liver function among adolescents in the United States: NHANES, 2013–2016 », Environment International, 8 août 2019, consulté en août 2019, disponible sur https://doi.org/10.1016/j.envint.2019.105012

[12] Le Hir (P.), « Alerte sur les dangers du dioxyde de titane E171, un additif alimentaire très courant », Le Monde, 20 janvier 2017, consulté en août 2019, disponible sur https://www.lemonde.fr/sante/article/2017/01/20/alerte-sur-les-dangers-du-dioxyde-de-titane-un-additif-alimentaire-tres-courant_5066297_1651302.html

[13] Rosier (F.), « Encore une fois, le triclosan se retrouve au centre d’une alerte sanitaire », Le Temps, 30 mai 2018, consulté en août 2019, disponible sur https://www.letemps.ch/sciences/une-triclosan-se-retrouve-centre-dune-alerte-sanitaire

[14] Valkenburg (C.) et al., « Does dentifrice use help to remove plaque? A systematic review. », Journal of Clinical Periodontology, 11 août 2016, vol. 43, no 12, pp. 1050-1058, consulté en août 2019, disponible sur https://doi.org/10.1111/jcpe.12615

[15] edeni, « DENTIFRICE ZEROWASTE : Pourquoi tu te laves mal les dents ? (Et comment mieux les laver) », YouTube, 9 septembre 2017, consulté en août 2019, disponible sur https://www.youtube.com/watch?v=qVaGY7YIm5E

[16] Varma (S. R.) et al., « The Antiplaque Efficacy of Two Herbal-Based Toothpastes: A Clinical Intervention. », Journal of International Society of Preventive & Community Dentistry, 2018, vol. 8, no 1, pp. 21-27, consulté en août 2019, disponible sur http://www.jispcd.org/article.asp?issn=2231-0762;year=2018;volume=8;issue=1;spage=21;epage=27;aulast=Varma